Le procès de l’ancien chef de milice congolais Thomas Lubanga devrait reprendre le 7 janvier après une interruption de près de 5 mois.
Cette semaine, les juges d’appel ont annulé leur décision du mois de juillet qui aurait permis d’ajouter les charges d’esclavage et de traitement cruel et inhumain à l’acte d’accusation.
Par conséquent, la défense présentera ses éléments en se basant sur les charges initiales d’enrôlement, de conscription et d’utilisation d’enfants soldats de moins de 15 ans.
Lors de la conférence de mise en état de mercredi après-midi, les avocats des victimes ont demandé au juge président Adrian Fulford si l’issue de l’appel fera l’objet de discussions.
« Il n’y a plus rien à débattre », a répondu Fulford. « Nous estimons maintenant que le procès se poursuivra simplement sur les bases initiales ».
Il a indiqué que si les avocats des victimes souhaitaient aborder une question connexe, ils devront le faire par écrit dans les sept jours.
« Ce procès doit continuer et ne peut pas être indéfiniment retardé [pour] des débats ultérieurs », a souligné Fulford.
Le procès a commencé le 26 janvier dernier et l’accusation a déclaré sa preuve close le 14 juillet.